Une toute autre qu'elle
n'en aurait pas fait un ART.
Et l'Art lui doit beaucoup.
Avoir osé installer la femme pour ETRE
dans toute sa nature,
au beau milieu d'un monde,
où depuis des centaines d'années,
elle n'était que représentée,
admirablement certes,
mais sans ce petit quelque chose d'innatendu et VRAI.
Anne de Renzis réhabilite en force la sensualité sexuelle, balayant en un clin d'oeil la vulgarité de postures vendues au rabais à des mises en scènes pornographiques qu'on pourrait y voir, et mieux, elle y imposede l'humour car, si ce n'est pas au premier instant qu'on sourit devant l'une de ses oeuvres, immanquablement on y vient.
La douceur, la passion, l'extase, l'envie, la jouissance sont nuancées de telles façons qu'elles soulignent ou creusent les reliefs d'un quelque chose de nous qu'on espère.
La trash simplicity.
L'évidence de cette jeune femme pétillante et réservée, "qui va évidemment conquérir le monde", est qu'on ne devient pas une artiste, qu'on l'EST.
On ne devient pas une femme, on l'EST, et mieux encore, dans le regard de celles qui vous admirent avec respect, du coin de l'oeil qu'elles clignent, d'un sourire complice, convenant sans qu'il ne soit question de l'avouer, qu'elles sont aussi un peu de celles qu'elle "dessine".
A mon sens, une femme est évidemment ce qu'en exprime cette Artiste.
Anne De Rensis est un vibrant hommage à toutes celles qui se retrouvent dans ses toiles et j'aime à croire qu'elles apprécient autant que moi.