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Je la croyais éloignée

mais sachez-le,
jamais la mort ne sort du jargon d'un être qui l'a un jour appellée, souhaitée, voulue, priée.
On peut dire et faire, espérer et croire,
elle ne laisse pas passer le parti si précieux d'un être vivant, joyeux et volontaire.
Qu'elle vienne.
Oui
Viens et prends tout ce qui semble rester,
tout ce qui aurait pu,
tout ce qui aurait dû
Je n'en veux plus.
Te voilà emmerdée
on va te voir injuste et t'accabler.
Parfois on te pardonne d'arracher un membre à l'équilibre fragile parce que la souffrance disparaît avec toi.
Tu n'es rien, MORT.
Tellement plus douce que les tortures qu'offre la vie.
Tu te crois maligne mais c'est moi qui te tiens en joue
Je t'aurai quand je voudrai et comme
Je te tiendrai et ferai de toi un monstre
L'amour est bien pire que toi MORT
Il tue de son vivant et c'est lui que je hais plus que toi, plus que tout.
Être enfermée dans la vie qui mutile et arrache demeure ce que je m'infligerai jusqu'à ce que je te choisisse... et je te choisirai...

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<br /> La mort n'est qu'un symbole, notre vie n'est qu'une étincelle, nous sommes à la Vie ce que la vague est à l'Océan, on a beau disserter, cela ne dure pas très longtemps...il n'y a pas de plus<br /> grande pauvreté que de ne pas avoir conscience de ce que nous sommes réellement, à l'image d'une rencontre fugace, celle d'une belle fleur avec une abeille laborieuse...<br />
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